Hold me deep beneath your waves
La porte claque dans son dos, le silence fut.
Intérieurement c’est l’horreur, une violente tornade qui ravage tout, un tsunami qui avale avec lui tous les souvenirs de votre vie passée. Pendant très longtemps, l’espoir que cela arrive, a été au cœur des grandes volontés d’Hannibal. Gommer et recommencer. Reprendre différemment en prenant soin de ne pas repasser sur les anciens traits, prendre note des erreurs passées pour ne plus jamais avoir à les refaire. Pourtant, et même avec beaucoup de volonté, elle n’y ait jamais arrivé. Cain était la promesse que cela puisse être possible pour elle, mais force est de constater que ce n'était qu’un mirage, une mascarade façonnée par une naïveté insoupçonnée. Avoir à nouveau une famille, une tribu, un cocon douillet avec de l’amour, de la bienveillance.
La porte claquée, l’envie de mourir est encore plus forte. Dos plaqué contre, elle soupire. C’est la seule solution.
Le choix est cornélien, mourir ou vivre. Mourir psychologiquement, se briser à nouveau pour ne pas avoir à attenter à la vie de son amant, son compagnon, l’amour de sa vie, ainsi que celles de ses tendres enfants à venir. Avancer avec l’idée que tout sera sous tension, tout aura un goût différent et que le combat contre soi-même sera long. Être différente de son père. Hannibal n’a jamais eu le choix d’être comme son père le souhaitait, religieuse, obsédée par l’amour de Dieu - sans forcément se poser la question de savoir si elle y croit ou pas - ayant en elle l’obligation de haïr quiconque sa propre famille pour s’en dissocier. Au fond, elle a toujours su qu’elle n’était pas comme eux et ne devra pas l’être, quoi qu’il.lui en coûte, quitte à.mourir. Vivre, en laissant derrière elle un homme remplis de rage et de peine, le cœur écorché, le corps fort d’une âme destructrice. Cain serait capable de tout détruire sur son passage, rien que pour combler le vide béant en lui, le départ de sa femme et la mort de ses enfants pour lesquels pas même la lueur du jour ne sera un souvenir. Hannibal reprendra ses activités funestes, laissera tomber le poste de gouverneur pour purger à nouveau cette ville souillée.
Quel choix as-tu fais Hannibal ? J’ai choisis de vivre. Des mots prononcés dans un soupire, un murmure. Personne ne l’entendra, c’est pour elle, juste elle. Elle lâche poignet et fait un pas en avant. Apprends moi à vivre Cain, sans avoir à me briser à nouveau… Je n’y arriverais jamais seule. Sans qu’il ne puisse dire un mot de plus, la jeune femme tomba dans ses bras en le serrant de toutes ses forces. Je ne te déteste pas, je suis juste blessée au plus profond de mon être. Je me sens mourir, chaque seconde qui passe, mais je suis me promis de prendre l’opportunité, quelle qu'elle soit, pour une nouvelle vie… Tout recommencer. Ne me fait pas regretter mon choix. À présent, c’est eux contre le monde. Eux quatre.
Intérieurement c’est l’horreur, une violente tornade qui ravage tout, un tsunami qui avale avec lui tous les souvenirs de votre vie passée. Pendant très longtemps, l’espoir que cela arrive, a été au cœur des grandes volontés d’Hannibal. Gommer et recommencer. Reprendre différemment en prenant soin de ne pas repasser sur les anciens traits, prendre note des erreurs passées pour ne plus jamais avoir à les refaire. Pourtant, et même avec beaucoup de volonté, elle n’y ait jamais arrivé. Cain était la promesse que cela puisse être possible pour elle, mais force est de constater que ce n'était qu’un mirage, une mascarade façonnée par une naïveté insoupçonnée. Avoir à nouveau une famille, une tribu, un cocon douillet avec de l’amour, de la bienveillance.
La porte claquée, l’envie de mourir est encore plus forte. Dos plaqué contre, elle soupire. C’est la seule solution.
Le choix est cornélien, mourir ou vivre. Mourir psychologiquement, se briser à nouveau pour ne pas avoir à attenter à la vie de son amant, son compagnon, l’amour de sa vie, ainsi que celles de ses tendres enfants à venir. Avancer avec l’idée que tout sera sous tension, tout aura un goût différent et que le combat contre soi-même sera long. Être différente de son père. Hannibal n’a jamais eu le choix d’être comme son père le souhaitait, religieuse, obsédée par l’amour de Dieu - sans forcément se poser la question de savoir si elle y croit ou pas - ayant en elle l’obligation de haïr quiconque sa propre famille pour s’en dissocier. Au fond, elle a toujours su qu’elle n’était pas comme eux et ne devra pas l’être, quoi qu’il.lui en coûte, quitte à.mourir. Vivre, en laissant derrière elle un homme remplis de rage et de peine, le cœur écorché, le corps fort d’une âme destructrice. Cain serait capable de tout détruire sur son passage, rien que pour combler le vide béant en lui, le départ de sa femme et la mort de ses enfants pour lesquels pas même la lueur du jour ne sera un souvenir. Hannibal reprendra ses activités funestes, laissera tomber le poste de gouverneur pour purger à nouveau cette ville souillée.
Quel choix as-tu fais Hannibal ? J’ai choisis de vivre. Des mots prononcés dans un soupire, un murmure. Personne ne l’entendra, c’est pour elle, juste elle. Elle lâche poignet et fait un pas en avant. Apprends moi à vivre Cain, sans avoir à me briser à nouveau… Je n’y arriverais jamais seule. Sans qu’il ne puisse dire un mot de plus, la jeune femme tomba dans ses bras en le serrant de toutes ses forces. Je ne te déteste pas, je suis juste blessée au plus profond de mon être. Je me sens mourir, chaque seconde qui passe, mais je suis me promis de prendre l’opportunité, quelle qu'elle soit, pour une nouvelle vie… Tout recommencer. Ne me fait pas regretter mon choix. À présent, c’est eux contre le monde. Eux quatre.