29 Septembre 2016 - Fin de journée
Appartement de Rony
Cela allait bientôt faire deux semaines depuis la rencontre avec la jeune rousse. Elle n'avait pas encore rappelé. Trop de travail ? Plus l'envie ? Je ne savais pas vraiment. Entre temps, j'avais fait une rencontre pour le moins étrange, mais qui se révélait être plus que positive. J'ai appris à maîtriser mieux mon pouvoir. Désormais, j'étais en mesure de former quelques pics et une forme ressemblant de près ou de loin à un égide. C'était la fin de journée. Encore une de ces journées ensoleillées. Heureusement, Grâce à mes pouvoirs, j'arrivais à réduire la chaleur dans mon appartement. J'étais assis dans mon fauteuil à regarder une émission, quand soudain, la sonnette résonant dans l'appartement. A cette heure ? Peut-être Satoru. Ou même la jeune femme. Je ne savais pas. Arrivé à la porte, je fus surpris quand je l'ouvris. C'était 4 hommes, habillés chiquement. Costard cravate noire.
Bonjours ! Désolé de vous déranger, nous sommes venues suite à votre appel concernant la température de votre appartement.
Mais je n'ai jamais appelé. Cela devait être une erreur ou un canular. Mais ça m'avait quand trop sérieux pour en être une. Lorsque l'homme du fond passa sa main dans son dos, je comprenais très vite la situation. Ce n'était en aucun cas des professionnels de ce domaine. Mais plutôt des mercenaires. Ou je ne savais trop quoi. Il devait sûrement essayer son arme ou quelque chose que je risquerais de ne pas trop aimer. Ils devaient savoir par je ne savait qu'elle moyen que j'avais des pouvoirs. Sans ça, ils ne mentionneraient pas la température. Sans perdre une seconde, ayant toujours la main droite sur la poignet de la porte, je décida de la refermer aussitôt, puis de geler la porte avec le mur. Ce n'était pas très solide, mais ça devrait les retenir quelques instants. Je prenais la direction de ma chambre et décida de me cachait dans l'armoire. Pas très discret, mais au moins, je pouvais avoir un aperçu dans la chambre. J'entendais au loin la porte se briser et les hommes entrer à toute vitesse.
Fouiller tout l'appartement ! Il faut qu'on chope cet usurpateur à tout prix ! Et vivant !
Hein ? Comment ça usurpateur ? Usurper quoi ? Encore des demeurés ! Je les entendaient remuer tout l'appartement. Quand soudain, l'un des hommes entra dans la chambre. Il commençait à fouiller. Une fois devant l'armoire, il s’apprêtait à l'ouvrir. Mais je frappais la porte tellement fort qu'il fut projeté contre le mur. Il était tout étourdis, je me rapprochais de lui, agrippa sa tête au niveau des cheveux et la claqua sur la table de chevet. Il tomba et ne bougea plus. Probablement assommer. Un de moins. Plus que 3. Le raffut avait forcement alerté les autres. Il fallait que j'agisse vite.
Je sortais de ma chambre et en regardant le salon, je voyais deux des trois venir. J'étais désormais dos à la porte de la salle de bain. J'ai juste eu le temps de former mon bouclier. Le premier lançait une attaque frontale. J'ai réussi à le parer sans trop de damage, mais c'était au tour du second, aussi encaisser, mais ça faisait déjà plus mal. J'attendrais pas un prochain, j'utilisais la porte fermée derrière moi comme point d'ancrage pour me propulser. Avec un coup d'égide venant du bas, je parvins à neutraliser le plus proche. Le second en profita pour m’assener un coup sur le côté du visage. Cela me fis reculer et en tentant de me retenir pour ne pas tomber, j'ouvris la porte de la salle de bain, m'écrasant au sol. Je recula et me mis dos au lavabo. L'homme allait entrer dans la pièce. Pour le mettre au sol, cela n'allait pas être du gâteau. Soudain, une idée brillante me venais. Le robinet de ma salle de bain était défectueux, autant en profité. Je me levais et donner un grand coup de bouclier sur le robinet. Ce qui eu pour effet d'envoyer une colonne d'eau sur l'assaillant. Pour l'instant, il avait juste été surpris par l'eau, rien de plus. Je mis ma main droite à la source de la colonne et la gela instantanément. On aurait dit comme un coup de poing géant façon glace. Il vola à travers l'appartement.
Et de 3. Plus qu'1. Mais où était-il ? Je ne savais pas. Mon appartement était dans un piteux état. Il va falloir que je nettoie tout ce bordel une fois le tout fini. La seule échappatoire possible que je puisse envisager était d'aller au commissariat pour déclarer l'attaque. Certes, ils seraient au courant que j'étais différent d'eux, mais peut-être seraient-ils enclin à m'aider ? Je pris donc la direction de la sortie. Quand je vis que le dernier était sur le pallier avec une arme à feu dans les mains. Ne savant pas si mon bouclier était bulletproof, je décida de me rendre.
C'est bon, vous avez gagnés ! Que me voulez vous ?
Tu verras bien, voleur !
Je sentis quelque chose heurter l’arrière de mon crane si fort que se fut le noir instantanément. Lorsque je ré-ouvrit les yeux, j'étais dans un endroit fermé, avec très peu de luminosité. J'avais les pieds liés et les mains attachées à un gros tuyau. Un homme dont le visage ne m'était pas inconnu s'approcha.
Ben ça alors ! Quelle coïncidence ! On se retrouve ! Qu'a tu as dire pour ta défense, escroc !