the devil in your eyes
Maman, maman. Des cris lointains, à peine perceptibles, qui pourtant éveillent la jeune femme à une certaine sensibilité, toute ouïe, attentive plus que jamais, à la recherche de cette voix étrangère et si familière à la fois. Ce timbre spécifique, cet accent allemand prononcé, un visage qui se dessine à travers les rayons de lumière : un enfant, une dizaine d'années, teint basané, des yeux gris et une prestance indescriptible. Wolfgang ? Tandis que la jeune femme s'approche à grands pas, l'enfant s'éloigne toujours plus, allant jusqu'à essouffler la jeune femme. Reviens, reviens...! Hannibal court désespérément après ce qui lui semble être son fils, paniquée à l'idée de laisser passer cette ultime chance de le serrer entre ses bras.
Le décor change. La colombe se retrouve dans le grand manoir de son père, arpentant ses grands couloirs, se remémorant chacun des souvenirs qu'elle garde au plus profond de ses entrailles. La jeune femme tente depuis bientôt dix ans d'en ôter la moindre once d'existence. Son subconscient ne l'entends pas de la même oreille. Maman, maman! Cette fois-ci ce sont des hurlements ; arrivée dans le bureau elle est face à un effroyable constat, le corps de son fils étendu sur le sol, son père une arme à la main. AAAAAAHHHHHHHHHHHHHHH!!!! Arrachée à son sommeil, elle sort aussitôt son arme et la pointe vers... vers ce qui n'était plus rien d'autre qu'un mur blanc. Doigt sur la gâchette, prête à tirer au moindre bruit, en alerte la plus totale. Hannibal n'était pas dans sa chambre, encore moins chez elle, déboussolée, seule, elle ne constate rien d'autre qu'un vide et une peur au ventre. Jusqu'à qu'elle se souvienne de cette nuit, leur nuit. Instinctivement, elle hurla. A t-il osé se tirer tel un voleur ? CAIN ?! Mélange de peur, d'angoisse... et d'autres choses bien flippantes. Toujours l'arme braquée face au mur.
Le décor change. La colombe se retrouve dans le grand manoir de son père, arpentant ses grands couloirs, se remémorant chacun des souvenirs qu'elle garde au plus profond de ses entrailles. La jeune femme tente depuis bientôt dix ans d'en ôter la moindre once d'existence. Son subconscient ne l'entends pas de la même oreille. Maman, maman! Cette fois-ci ce sont des hurlements ; arrivée dans le bureau elle est face à un effroyable constat, le corps de son fils étendu sur le sol, son père une arme à la main. AAAAAAHHHHHHHHHHHHHHH!!!! Arrachée à son sommeil, elle sort aussitôt son arme et la pointe vers... vers ce qui n'était plus rien d'autre qu'un mur blanc. Doigt sur la gâchette, prête à tirer au moindre bruit, en alerte la plus totale. Hannibal n'était pas dans sa chambre, encore moins chez elle, déboussolée, seule, elle ne constate rien d'autre qu'un vide et une peur au ventre. Jusqu'à qu'elle se souvienne de cette nuit, leur nuit. Instinctivement, elle hurla. A t-il osé se tirer tel un voleur ? CAIN ?! Mélange de peur, d'angoisse... et d'autres choses bien flippantes. Toujours l'arme braquée face au mur.