Metro, l'Apocalypse à vos portes : Forum RPGCHRONOSREPLe débarquement américain... en Amérique [PV : Faith Nicolson] 5kv4
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Le débarquement américain... en Amérique [PV : Faith Nicolson]

  • Alan Richmond
    CIVIL - Esprit Libre
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    id31.08.17 10:20
    (0)Volonté : 10Messages : /$US : 2Xp : 0Force : 0Résilience : 0Agilité : 0Réflexes : 0Spiritualité : 0Astuce : noneBadges :
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    Alan Richmond
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      CIVIL - Esprit Libre
      - Hé bien voilà, Alan ! Tu as ton permis professionnel ! Il va être temps de t'intégrer à ta nouvelle maison. On t'a trouvé un appartement dans le quartier Upsilon et tu vas travailler trois mois pour Monsieur Pendle. Son chauffeur attitré est en congé maladie. Tu commences mercredi, d'ici là familiarise-toi avec la ville. Amuse-toi bien !

      - M'amuser, tu parles... J...

      - Ah, et ne t'avise pas de jouer au plus malin avec lui. Il sait pourquoi tu vas travailler pour lui. Et, Alan, essaie de te faire un peu discret cette fois, d'accord ? Faudrait pas que tout ce travail ait été inutile.

      Alan soupira.

      - Agent Walters, vous savez que je ne suis pas suicidaire... Je ferai attention.

      L'agent fédéral lança un regard circonspect de travers à son interlocuteur, une moue signifiant clairement qu'il estimait qu'Alan n'avait pas saisi l'entièreté du propos déforma sa bouche.

      - J'entends par là aussi que tu feras attention à tes... manies. Tu as un travail, un appartement, une nouvelle chance. Construis quelque chose de solide, espèce d'idiot.

      - L'amour que vous me portez me touche, Monsieur l'agent.

      Le ton utilisé pour désigner Walters était clairement là pour indiquer qu'Alan le traitait d'idiot à son tour, de manière détournée.

      Le jour suivant cette échange, le dénommé Alan fut conduit à l'aéroport par deux agents en civil. Il ne connaissait aucun d'eux. Une fois arrivés à destination, les fédéraux descendirent avec Alan du véhicule garé et l'accompagnèrent à l'intérieur. Ils restèrent avec lui toute la durée des formalités administratives. Ils restèrent avec lui pendant qu'il s'acheta un sandwich de qualité médiocre à un snack-bar de la zone d'attente. Ils restèrent avec lui pendant qu'il attendait qu'on appelle les passagers de son vol pour embarcation. Toujours sans dire un mot.

      - Le protocole, tout ça. C'est pas trop chiant de rester avec moi ?

      Les deux agents ignoraient toutes les phrases de leur protégé, ou prisonnier en fonction des points de vue. Ils avaient probablement reçu des consignes strictes. Il faut dire qu'Alan était plutôt un semeur de zizanie. Il prenait un malin plaisir à provoquer, dire les choses directement, manipuler autant qu'il le peut. C'en était presque maladif, il ne pouvait s'en empêcher. C'est pour cela que les consignes de l'Agent Walters étaient claires : Alan devait se calmer. Il avait promis d'essayer. Mais essayer n'est pas exempt d'échec.

      Un temps après, on appela les gens pour son vol. Direction le quai cinq puis LibertyTown !

      ** On va voir si il y a vraiment la "Liberté" là-bas. **

      Avec un léger sourire de réjouissance sur le visage, Alan passa le dernier portique et embarqua.

      Le vol se passa sans encombre. L'avion se posa et déversa son contenu. Ce flot soudain de gens vint inonder le hall de l'aéroport. Pour survivre, l'établissement dû ouvrir ses portes à l'instant où le niveau les atteignit. Cet acte salvateur permit de faire s'écouler lentement mais sûrement le flux de gens et de les laisser plonger dans le monde, enfin libres ! Alan s'était tenu en retrait, préférant ne pas être pris au milieu des poissons. Très peu pour lui. Il préférait tenir le filet.

      Une fois ses bagages récupérés, le bonhomme sortit du bâtiment et chercha à se repérer du regard. Durant les derniers mois, on lui avait fait apprendre à peu près par cœur la carte de la ville, ça n'avait pas été chose aisée. Sa maîtrise théoriques des lieux n'était clairement pas au point comme en témoigna son incapacité à se situer correctement selon ses souvenirs. Il poussa un soupir.

      - Tout ça pour rien... Joie. Autant se servir de mon téléphone...

      Joignant l'acte aux paroles, Alan sortit son téléphone de sa poche et chercha l'application des cartes. Grâce à cette dernière, il put se localiser et, grâce aux indications laissées sur une feuille par Walters, parvint à trouver son nouvel appartement. Il était si loin...

      De ce qu'il savait, sa voiture de service avait été parquée devant chez lui, pas question de se rendre à domicile comme ça. C'était donc à choix le bus ou le taxi. C'est cher le taxi. Il prit le bus.

      Après un petit voyage, une erreur de sens et un contrôle de billets passé avec succès, Alan arriva au pied d'un petit immeuble dans le quartier Upsilon. Le bâtiment devait contenir tout au plus huit logements. Le sien était au deuxième. Avant d'entrer, le nouvel arrivant jeta un œil au parking pour y voir deux énormes pick-ups, un vert foncé et l'autre rouge, une Nissan Maxima grise et des places vides. Les locataires devaient être au travail.

      ** Si on est logique, j'ai la Maxima. Un pick-up serait bien trop gros pour une conduite pro. Au moins, je conduirai pas une bouse. Walters m'a pas dit si elle était à moi en fait... Je demanderai à Pendle-machin. **

      Alan reprit sa route en direction de son logement. L'intérieur du bâtiment était à l'image de l'extérieur : en bon état sans être neuf. Il grimpa les marches et atteignit une porte en bois avec son nom, son nouveau nom, sur la sonette.

      ** Bienvenue chez toi, Alan Richmond. **

      Il poussa la porte et découvrit un logement de deux pièces offrant le strict minimum : une chambre avec un lit et une armoire à habits, un salon avec un canapé et une table basse et une cuisine fermée avec un frigo, vide, une table et une chaise.

      - Wouuuuh ! Quel accueil..., lâcha-t-il d'un ton mou.

      La salle d'eau offrait une baignoire, un rideau blanc standard, des WC et un évier avec miroir et pharmacie.

      ** Au moins, y a du papier. **

      Alan commença par vérifier que des vêtements propres se trouvaient dans l'armoire avant d'aller prendre une douche. Il en profita pour se vider la tête et se nettoyer l'esprit. En sortant, il se sécha et alla prendre une grande bouffée d'air à la fenêtre de sa chambre, n'ayant pas de balcon. Cet air qui s'enfila dans ses poumons pour les faire grandir emplit Alan d'un sentiment qu'il n'avait pas ressenti depuis très longtemps : la liberté.

      Il était dans une ville inconnue, elle ne le connaissait pas non plus. Aucun antécédent avec quiconque, un job normal, un appartement normal. En expirant l'air, il savait qu'il allait se plaire ici.

      Alan voulu passer un polo blanc et un jeans habillé avant que son téléphone ne vibre. Il avait reçu un message. Un numéro inconnu qui lui indiquait de regarder dans sa boîte aux lettres. Intrigué mais ayant une idée sur l'expéditeur, il finit de s'habiller et exécuta l'ordre. Il trouva une enveloppe. À l'intérieur, des clés et un message.

      "Fiston,

      Bienvenue dans ta nouvelle demeure !

      J'espère que la Nissan te plaira, c'est un cadeau de ta mère et moi pour t'aider. D'ailleurs, tu devrais regarder ton compte bancaire ces prochains jours, la seconde surprise devrait y être.

      N'oublie pas d'aller voir Monsieur Pendle mercredi, tu me l'as promis.

      Fais-toi de nouveaux amis ! Ne t'attire pas d'ennuis !

      Sois sage,

      Papa"


      Alan rit intérieurement. Son père ? Walters avait vraiment choisi une identité qu'il ne maîtrisait pas pour s'adresser à lui. Quel genre de père aimant son fils enverrait une lettre aussi froide ? Enfin bon, la voiture était à lui, c'était une certitude. Et il devrait également y avoir un peu d'argent disponible en attendant que la paie ne tombe. Parfait !

      Le conducteur professionnel jeta un œil à la Nissan parquée sur la place de parc privée. Un sourire d'avidité se dessina sur son visage.

      ** Et si on allait te tester ma grande ? **

      Il grimpa à bord et démarra.

      Alan roula pendant près d'une heure avant de réaliser qu'il n'avait pas souvenir de où il était selon les cartes.

      - Et voilà, perdu ! Quelle idée de faire des villes aussi grandes franchement ? Pff... Bon, trouvons une place et des infos.

      Alan roula quelques minutes avant de trouver une place de parc libre vers un centre commercial. Il entra dans ce dernier et chercha un employé pour le renseigner. Il aperçu également un petit restaurant. Son estomac lui indiqua la direction à suivre pour le satisfaire. Alan se commanda un menu équilibré, en principe, et alla s'asseoir.

      Il en profita d'être assis dans un endroit bondé pour entraîner son observation, il avait perdu l'habitude mais il voulait essayer. Son œil cherchait presque automatiquement les faiblesses visuelles chez les gens, une démarche claudicante, une trace d'alliance retirée, un tic nerveux, et cetera...

      Alan constata avec plaisir qu'il n'avait rien perdu de ses années d'arnaque. Un grand sourire aux lèvres, il entama son repas avec joie. Une fois fini, il chercha autour de lui une personne qui semblait peu occupée pour demander des informations. Il en trouva une et s'approcha.

      - Bonjour. Excusez-moi de vous déranger, je viens d'emménager dans cette ville et je me suis un peu égaré. Pourriez-vous me renseigner ?